Solana vs Ethereum : qui s’imposera dans la guerre entre les blockchains d’infrastructure?
Leader de l’écosystème des applications décentralisées depuis 2016, le réseau Ethereum a vu un nombre croissant de concurrents revendiquer le titre d’Ethereum killer. Parmi eux, Solana a été sans doute celui qui symbolise le plus cette tentative de prise de pouvoir. Le réseau Solana a en effet prétendu résoudre tous les défauts du réseau Ethereum et son ascension a été fulgurante durant l’été 2021. En quelques semaines, un écosystème complet a vu le jour.
Pourtant, Ethereum n’a toujours pas perdu sa place de leader et les mises à jour qui vont suivre The Merge sont faites pour moderniser cette blockchain. Loin d’être terminé, le combat entre ces deux modèles au cœur de l’émergence du web3 ne fait que commencer. Il est donc important de comparer ces deux rivaux et d’évaluer leurs forces respectives.
Solana vs Ethereum: deux success story devenus incontournables
Retour sur l’histoire d’Ethereum depuis 2015
Le réseau Ethereum a été créé en 2015 par Vitalik Buterin. Engagé depuis plusieurs années dans l’écosystème blockchain, ce développeur voulait grâce à ce réseau passer à l’étape suivante de l’écosystème blockchain. La possibilité de créer des smart-contracts sur le réseau rendait possible l’émergence d’applications décentralisées utilisant les différents tokens et NFT du réseau.
Jusqu’en 2020, l’écosystème Ethereum avait quasiment le monopole de ce nouveau marché. 90% des sommes investies sur les applications décentralisées étaient en effet sur Ethereum. Malgré l’arrivée de concurrents de plus en plus nombreux depuis deux ans, Ethereum a cependant réussi à garder sa place. Réputé comme lent et cher, ce réseau est aussi le plus fiable. C’est pourquoi il représente encore maintenant 60% de la TVL (Total Value Locked: total des sommes déposées sur les protocoles) de la finance décentralisée, soit 31 milliards sur 54 milliards pour l’ensemble des blockchains.
Depuis son ICO en 2015, l’Ethereum (ETH) a connu une magistrale ascension à l’occasion des bull runs de 2017 et de 2021. Il a atteint un ATH à 4891 dollars le 16 novembre et est actuellement à 1550 dollars. Malgré une baisse de son cours sous les 1000 dollars en juillet dernier, l’ETH reste principalement au-dessus des 1400, son ATH de 2017. Avec une capitalisation à 190 milliards de dollars, l’Ethereum représente 19% de la capitalisation globale du marché des cryptomonnaies.
2017 – 2022 : Retour sur l’histoire de Solana
Solana (SOL) fait partie de ces nouvelles générations qui promettent scalabilité et frais de transactions minimes, pointant ainsi les deux principaux défauts du réseau Ethereum dans sa version actuelle. Cet Ethereum killer comme on l’a appelé a été créé par Anatoly Yakovenko, un ingénieur expert des systèmes distribués. Dès 2017, il publie le whitepaper de Solana et fonde Solana Labs avec Greg Fitzgerald, Raj Gokal et Eric Williams.
Le testnet est lancé en 2018 et permet de faire une levée de fonds de plusieurs dizaines de millions de dollars. En mars 2020, le réseau Solana est lancé mais il faut atteindre l’été 2021 pour voir son heure de gloire arrivée grâce à l’émergence de son écosystème. En quelques semaines, des dizaines de projets sont arrivés sur le réseau, augmentant considérablement la TVL globale de Solana. Le réseau a ainsi atteint une TVL de 10,1 milliards en novembre 2021. Elle est actuellement à 963 miilions, ce qui place Solana en 7ème position dans le marché de la DeFi.
Le SOL, la cryptomonnaie du réseau Solana, a connu un rallye haussier durant la même période. Avec un prix plancher autour des 0,5 dollars peu de temps après son lancement, le SOL a atteint 260 dollars en novembre 2021. Il est actuellement à 31 dollars, soit un cours quasiment 10 fois inférieur. Il est encore en 9ème position des cryptomonnaies et n’a depuis jamais perdu sa position dans le top 10. Avec une capitalisation de 11,3 milliards, le SOL représente 1,13% du marché des cryptomonnaies.
Solana vs Ethereum: deux modèles incompatibles de la technologie blockchain
La lente transition d’Ethereum depuis 2017
Lors de son lancement en 2015, le réseau Ethereum avait un point commun avec le Bitcoin qui sera longtemps son talon d’Achille, l’utilisation du Proof of Work. Le minage a permis d’obtenir une décentralisation du réseau. Mais cela a conduit aussi à la création de fermes de minage.
Mais la spécificité d’Ethereum a été très vite la mise en place de l’Ethereum Virtual Machine pour déployer les smart-contracts et construire les applications décentralisées utilisant le langage Solidity. Cette machine virtuelle a permis la création de l’écosystème DeFi, NFT et gaming sur Ethereum.
Cependant, l’utilisation du Proof of Work a fait de Ethereum un réseau difficilement scalable et peu écologique. L’été 2021 a été dramatique pour Ethereum et cela a facilité l’ascension de tous ses concurrents.
L’explosion du marché des NFT a conduit à une congestion complète du réseau. Les frais ont dépassé 100 ou 200 dollars pour une transaction. Le mint des lands du métavers Otherside en mai 2022 a fait exploser les frais de transactions pour atteindre un record de plusieurs milliers de dollars durant cette gas war (puisque seuls les utilisateurs prêt à payer d’énormes frais de transaction pouvaient minter ces NFT). Actuellement, le réseau Ethereum à une vitesse de 17 transactions par seconde et les frais sont entre 0,2 et 3 dollars pour un swap.
Le passage en Proof-of-Stake en 2022
Cependant, Vitalik Buterin a annoncé depuis 2017 la transition d’Ethereum vers sa seconde version. Malgré de nombreux retards, le réseau a franchi une première grande étape. Avec la mise à jour The Merge, Ethereum a définitivement abandonné le Proof-of-Work pour passer au Proof-of-Stake. La blockchain a ainsi diminué de 95% sa consommation énergétique. Depuis, cette transition, plus de 200 000 nœuds ont permis au réseau de fonctionner, continuant à faire d’Ethereum un des réseaux les plus décentralisés.
Cette mise à jour n’a pas encore permis de gagner en scalabilité. Cependant, elle était une étape symbolique et indispensable pour le futur d’Ethereum. En effet, il fallait que les miners acceptent d’abandonner Ethereum, ce qu’ils ont fait pour l’essentiel. Il y a eu cependant la création d’un fork, ETHW, qui a gardé le Proof-of-Work mais qui est sans doute voué à rester marginal.
Les montagnes russes de la version bêta de Solana
Dès son origine, le réseau Solana s’est construit en total opposition avec Ethereum, faisant de lui un contre-modèle. Rejet du Proof-of-Work, rejet de l’EVM, promesse d’une scalabilité quasi illimitée avec des frais de transactions minimes. Solana est en un sens tout ce que Ethereum n’est pas (encore).
L’architecture de Solana repose sur une variante assez innovante du Proof-of-Scale, le Proof-of-History. Les validateurs n’ont pas besoin de se coordonner pour valider les transactions. En introduisant le facteur temps sur la blockchain, chacun d’entre eux possède une horloge interne qui leur permet d’effectuer leur travail indépendamment les uns des autres tant que l’ordre des transactions est respecté.
Un validateur central est chargé de faire la confirmation finale afin de donner une cohérence au réseau. Ce validateur est changé régulièrement par un système de vote. Il y a actuellement 2000 validateurs sur le réseau, ce qui en fait un réseau beaucoup plus centralisé qu’Ethereum. Grâce à cette architecture, Solana promet une vitesse de 50 000 transactions par seconde. De plus, ses frais de transaction équivalent à 0,00025 dollars par transaction.
Quant à la machine virtuelle, Solana a choisi de faire cavalier seul. Au lieu d’utiliser l’Ethereum Virtuel Machine et donc le langage Solidity, Solana utilise sa propre machine virtuelle (LLVM) et le langage Rust. Elle est donc peu compatible avec le reste des blockchains puisque la plupart utilisent aussi l’EVM. Cependant, cela n’a pas empêché la constitution d’une communauté de développeurs. Elle a été à l’origine de son écosystème, d’autant plus que le Rust est un langage souvent utilisé dans le web.
Les arrêts successifs de Solana en 2021
Malheureusement, la réputation de Solana a été d’une fois ternie par des problèmes sur le réseau. Les plus importants ont conduit à des arrêts complets de la blockchain. La première panne a eu lieu à l’automne 2021, en plein bull run. Malheureusement le quatrième arrêt a eu lieu début octobre, dans un marché beaucoup moins optimiste.
Même si on oublie souvent que Solana n’est qu’en version bêta et que de nombreuses mises à jour doivent arriver pour rendre le réseau plus résilient, ces pannes ont terni l’image de cet Ethereum killer. Dans le combat Solana vs Ethereum, elles donnent un avantage certain à Ethereum.
Solana vs Ethereum: Deux écosystèmes, deux orientations
Ethereum, le temple de la finance décentralisée
Construit patiemment depuis six ans, l’écosystème d’Ethereum est devenu maintenant un incontournable de la finance décentralisée. Nous avons déjà indiqué que la TVL globale de l’écosystème atteignait 60% de la TVL de l’écosystème blockchain.
Cependant, une analyse plus précise des applications les plus importantes renforce ce sentiment de suprématie. Sur les 31 milliards de TVL sur les protocoles sur Ethereum, MakerD AO en détient 8 milliards. Après Maker DAO suivent Curve, Uniswap et Aave avec 5 milliards pour le premier et 4 milliards chacun pour les deux autres. Ces quatre protocoles détiennent donc 21 milliards de TVL.
Chacun dans sa spécialité, ils ont imposé leur style et chacune de leur nouveauté fait date dans la finance décentralisée. MakerDAO a construit le stablecoin décentralisé le plus solide de l’écosystème. Curve a rendu possible d’échange entre tokens de même valeur (par exemple des stablecoins) avec des frais les plus réduits possibles. Uniswap vient de sortir sa troisième version qui propose une gestion optimisée de la liquidité. Enfin Aave développe peu à peu un système de lending crosschain.
La plupart des protocoles sont devenus multichain depuis 2021. On s’aperçoit cependant qu’une grande partie de la liquidité reste sur Ethereum, ou à la limite sur ses layers 2. En effet, les portefeuilles les plus importants accordent leur confiance à la sécurité apportée par le réseau Ethereum.
Même s’ils ne sont pas à l’abri d’un hack d’un de ces protocoles, le réseau lui-même a une des sécurités les plus optimales. Les gros portefeuilles investissent énormément sur cet aspect. Les frais de transactions élevés sont en un sens le prix à payer lorsque des millions de dollars veulent transiter par la finance décentralisée sans prendre de risque.
La rapidité de Solana, un atout pour le gaming ?
Trois protocoles dominent l’écosystème DeFi de Solana: Solend, Raydium et Serum. Avec une TVL de 268 millions de dollars, le protocole de lending Solend représente 28% de la finance décentralisée sur Solana. En fait, la finance décentralisée sur Solana n’a pas réussi à imposer un contre-modèle malgré des protocoles innovants. Ainsi, certains DEX proposent des pools déséquilibrées. Cela permet de ne mettre qu’un token sur les deux pour les apporteurs de liquidité.
Le DEX Lifinity a aussi fait parler de lui en début d’année en inversant le rapport entre liquidité et token de gouvernance. Au lieu de distribuer le token de gouvernance aux apporteurs de liquidité pour compenser le risque d’impermanent loss qu’ils prennent, Lifinity a mis en vente son token de gouvernance avant le lancement de sa plateforme. Cela lui permet d’être lui-même propriétaire de la liquidité. En échange les holders du token reçoivent les frais de transactions du protocole. Cependant, cela n’a pas suffi pour attirer les utilisateurs et Lifinity a seulement une TVL de 6,7 millions de dollars.
En fait, la vitesse du réseau Solana et ses frais de transactions réduits ne sont peut-être pas un avantage pour la finance décentralisée. Mais ils le sont sans aucun doute pour le domaine du gaming et des métavers. Ceux-ci nécessitent de la rapidité pour ne pas nuire au gameplay et feront appel à énormément de micro-transactions.
Star Atlas, la star du gaming sur Solana
Du côté gaming, c’est sans aucun doute Star Atlas qui a réuni la plus grande communauté. Quasiment un an après son lancement, une première démo est disponible mais le jeu arrivera à sa phase finale dans plusieurs années. Star Atlas promet d’être un métavers futuriste permettant de coloniser des planètes et de pouvoir livrer des combats dans l’espace. Les projets de métavers les plus importants sont encore sur Ethereum.
Cependant, plusieurs projets se développent sur Solana et espèrent profiter des qualités du réseau pour se positionner sur ce marché. Parmi eux, on peut citer Heaven Land, un métavers aux décors futuristes qui a sorti sa version bêta en septembre, et Portals qui a la communauté la plus importante pour l’instant.
Solana vs Ethereum, les deux leaders du marché des NFT
Malgré leurs différences indéniables, il y a un point sur lequel ces deux réseaux se rejoignent: ils dominent le marché des NFT. Ethereum bénéficie évidemment de l’avantage de l’ancienneté. La collection des Crypto Punks a donc l’aura de l’origine. Le floor price n’a rien d’indicatif car ces NFT se vendent très peu. Les dernières ventes se sont faites autour de 75 ETH soit un peu plus de cent dix mille dollars.
Les deux autres collections mythiques sont celles de Yuga Labs. Ce sont le Bored Ape Yacht Club (BAYC) et dans une moindre mesure le Mutant Ape Yacht Club. La première a un floor de 73 ETH et la deuxième de 13 ETH. En fait, Yuga Labs a fait de ses collections un signe d’appartenance à une communauté. Celle-ci a maintenant son propre token, le Apecoin, et le métavers Otherside.
Solana a un marché NFT aussi récent que le reste de son écosystème. Mais la rapidité des transactions sur son réseau a été un atout pour les NFT lors de mint de collections de 10 000 unités. La collection la plus importante est DeGods. Elle a actuellement un floor de 257 SOL soit l’équivalent de 10 000 dollars. La même équipe a lancé il y a quelques semaines la collection y00ts qui a un floor de 120 SOL.
SOL vs ETH : Le duel des marketplaces
Cependant, le dynamisme de ce marché ne se mesure pas seulement à l’aune de ces plus importantes collections. En fait, la concurrence entre les deux réseaux est surtout visible à travers la concurrence entre leur deux principales marketplaces, Opensea pour Ethereum et Magic Eden pour Solana.
Sur Opensea 6 collections ont actuellement un volume de plus de 100 ETH sur 24 heures et 7 collections sur Magic Eden ont un volume de plus de 1000 SOL sur la même période. La suprématie de ces deux marketplaces sur leur réseau respectif ne pouvait pas en rester là. Chacune d’entre elles s’est positionnée cette année sur le réseau de sa concurrente.
Cette expansion est d’autant plus remarquable que Ethereum et Solana n’ont pas la même machine virtuelle et n’utilisent donc pas les mêmes wallet.
Cependant, Opensea semble avoir pris un gros avantage sur sa concurrente en se développant rapidement sur plusieurs autres réseaux. Elle est présente sur Polygon depuis quelques mois et maintenant sur Avalanche, Arbitrum, Optimism et Klaytn.
Cette accélération est sans aucun doute une préparation pour le futur bull run. Celui-ci coïncidera sans doute avec la seconde ère du marché des NFT. Avec l’arrivée en force du gaming et des NFT connectés de plus en plus à l’économie réelle, ce marché va sans doute se développer de manière exponentielle sur toutes ces blockchains.
Les choix d’Opensea n’est pas anodin. La marketplace s’est positionnée soit sur les layers 2 les plus importants soit sur deux réseaux (Avalanche et Klaytn) qui ont pris une très forte orientation gaming ces derniers mois.
Solana vs Ethereum: Deux blockchains en mutation
2022, La longue route d’Ethereum vers le sharding
Dès 2017, Vitalik Buterin a indiqué que Ethereum devait songer à sa transformation pour aller vers Ethereum 2.0. Cinq ans après, la mise à jour The Merge a permis de réaliser une étape cruciale vers cet objectif. Le réseau est enfin passé en Proof-of-Stake et les miners ont accepté de laisser le réseau continuer son histoire. Ce n’est pourtant qu’une étape parmi d’autres vers Ethereum 2.0.
L’idée des développeurs de Ethereum n’est plus de construire un layer 1 scalable capable de supporter des milliers d’applications mais de favoriser et de sécuriser l’arrivée de multiples layers 2 sur son réseau. La prochaine mise à jour The Surge devrait implémenter le sharding afin d’augmenter enfin la scalabilité d’Ethereum, étape qui sera achevée avec The Verge.
Avec toutes ces annonces, on ne peut qu’être optimiste sur l’avenir d’Ethereum. Après être descendu sous les mille dollars après la chute de l’UST, l’Ethereum (ETH) a réussi à repasser au-dessus de sa résistance à 1300-1400 dollars. Il est peu probable qu’on assiste à une chute importante de cette cryptomonnaie.
Au contraire, il est probable qu’Ethereum reprenne son ascension au fur et à mesure de ses mises à jour. Non seulement l’ATH à 4891 dollars pourrait être facilement atteint mais certains analystes considèrent que l’ETH pourrait atteindre à terme un prix de 8000 à 10000 dollars. Cela lui permettrait de conforter sa place dans le marché des cryptomonnaies et lui faire gagner la guerre Solana vs Ethereum tant annoncée depuis l’année dernière.
L’avenir incertain de Solana (SOL) en 2023
Depuis les arrêts à répétition du réseau Solana, son avenir est moins radieux. De plus, le récent lancement de la blockchain Aptos montre que la success story de Solana est à l’arrêt. Le marché des NFT se ralentit sur Solana pour prendre peu à peu de l’importance sur Aptos.
Certains projets comme le métavers Solice ont décidé de passer de Solana à Aptos pour profiter de cette nouvelle mode. De plus, on ne connaît pas encore les dates des mises à jour qui permettront le lancement de la version complète du réseau.
Cet été, Solana a annoncé le lancement de son futur téléphone mobile “Saga”. Il sera accompagné de l’écosystème “Solana Mobile Stack” pour favoriser la venue des développeurs d’applications mobiles.
Avec ce smartphone, Solana veut passer à la prochaine étape du web3. Il favorisera en effet une intégration complète de la technologie blockchain dans notre usage quotidien de la téléphonie mobile. Même si le réseau n’a pas encore résolu tous ces problèmes, cette nouveauté pourrait donner un nouveau départ au réseau Solana.
La blockchain Solana restera-t-elle dans le top 10 ? | Le duel Solana vs Ethereum touche-il à sa fin ?
Faut-il encore investir dans la cryptomonnaie Solana ? Actuellement son prix est de 33 dollars. Elle est donc très loin de son ATH de 260 dollars atteint en novembre 2021. Cependant, malgré ses difficultés, le SOL suit l’évolution globale du réseau. De plus, le SOL reste dans le top 10 des cryptomonnaies ce qui montre la confiance des investisseurs. Même s’il faut faire davantage preuve de prudence que pour l’Ethereum on peut s’attendre à une remontée du cours du Solana avec la reprise du marché.
Ethereum et Solana sont deux réseaux incontournables depuis le bull run de 2021. Même si Ethereum bénéficie de son ancienneté et d’un écosystème gigantesque, Solana a réussi à attirer beaucoup de développeurs dès son lancement. Le réseau Ethereum est devenu le centre de la finance décentralisée mais Solana est particulièrement adaptée au gaming.
Alors, qui est gagnant dans le combat Solana vs Ethereum? La lente mais rigoureuse mutation d’Ethereum est accueillie très favorablement par la communauté. Au contraire, Solana souffre de ses multiples arrêts. On ne peut qu’espérer que la sortie de son téléphone mobile soit l’atout qui lui manque actuellement.
Foire aux questions!
La blockchain Ethereum a vu le jour à l’initiative de Vitalik Buterin
Les quatre applications principales sont MakerDAO, Curve, Uniswap et Aave
Les 3 applications principales sont Solend, Raydium et Serum
Professeur de philosophie et investisseur dans les cryptomonnaies et les métavers. Ayant toujours écrit, mon intérêt pour les cryptomonnaies m’a naturellement conduit à devenir rédacteur pour partager mes connaissances dans ce domaine.